"Mieux vaut tard que jamais". Et bien, tard, c'est maintenant. Début juillet 2016 (il y a une éternité), Kevin Durant a annoncé qu'il rejoignait l'équipe des Golden States Warriors. Une grande partie de la presse et des sportifs ont crié au scandale. Comment un ex-MVP peut-il rejoindre l'équipe qui l'a battu en finale de conférence et rompre avec son Robin (ou Batman ?), Russell Westbrook ? Récemment, la NBA a soufflé le chaud et le froid contre la formation de "superteams" : en 2010, elle permit à Dwayne Wayne, Chris Bosh et Lebron James de gagner ensemble deux championnats pour les Miami Heats mais elle a empêché le transfert de Chris Paul chez les LA Lakers de Kobe Bryant en 2011. Avec le nouveau contrat collectif de 2016, la durée possible des contrats de joueurs les plus talentueux et expérimentés passe à 6 ans, les incitant à rester fidèles à leur équipe et éviter leur intégration dans une "superteam". Et là, mi-2016, l’annonce, et tout le monde pris de court.
Kevin Durant, un super villain depuis ce jour ? (crédit : AP Photo/Beck Diefenbach)
Beaucoup ont cru qu'une équipe composée de Kevin Durant, le double-MVP Stephen Curry, le métronome Klay Thompson, le défenseur polyvalent Draymond Green et un pivot quelconque bon à prendre une dizaine de rebonds par match tuerait la compétition. La saison 2016-2017 leurs a prouvé le contraire tant elle est divertissante et riche en performances individuelles. Les Golden States Warriors et dans une moindre mesure les Cleveland Cavaliers, finalistes en puissance, ne sont pas à l’abri d'une déception. Mais en début de saison, les dés semblaient déjà jetés. Les joueurs d'Oakland (hormis Draymond Green et ses coups de pied mal placés) ont alors vu leur réputation jusque là impeccable souffrir, accusés d'être des "supervillains", tueurs de suspens.
Bleacher Report, chaîne Youtube sportive, avait alors créé une parodie de comédie musicale animée sur le sujet. Nous vous la présentons aujourd'hui seulement. Vous reconnaîtrez les joueurs de Golden States Warriors. Leur barbichette les prédisposait à devenir des suppôts de Satan, semble-t-il. Une évidence que la ligue aurait dû redouter dès le premier jour. La vidéo est amusante, sobrement réalisée mais très bien rythmée. Elle inclut même Zaza Pachulia : la gloire, enfin, pour le pivot quasi-anonyme de l'équipe. A vous de découvrir toutes les autres références qu'elle utilise.
Même une parodie de GoT, ici avec les Spurs 2015-2016
Par ailleurs, Bleacher Report propose d'autres contenus réussis et surprenants : des entretiens de lycéens intégrant des équipes universitaires de basketball, des documentaires, une version détournée de Game of Thrones avec des stars de la NBA et même cet alphabet du sport, vraiment excellent. Essayer de suivre son rythme !