Altered Carbon, nouvelle série de Netflix

Des airs de Blade Runner ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que les choix artistiques de Netflix ne cachent pas leur origine. Et lorsque sa nouvelle série s'interroge sur l'humanité de ses personnages et nous propose des véhicules volants entre des immeubles couverts de néons, la filiation est claire.

Le contexte de la série : dans un futur loin, l'esprit humain peut être numérisé et téléchargé d'un corps à un autre, dans leurs vertèbres, assurant leur immortalité. On doit cette technologie à Brancroft Industries, société aux intentions assurément troubles. A leur réveil dans un nouveau corps, les hommes ainsi recréés se voient dotés de compétences spéciales, au service de Brancroft : au vu de la bande-annonce, le combat et les "neuro-cams" (des caméras neuronales ?) qui supposent leur surveillance permanente pour une autorité obscure.

Joel Kinnaman alias Takeshi Kovacs

On retrouve avec plaisir Joel Kinnaman (Easy Money, Robot Cop, Suicide Squad et la série Netflix The Killing). Incarnant l'ex-soldat Takeshi Kovacs, il est chargé d'élucider le meurtre présumé de Laurens Bancroft (James Purefoy), l'homme le plus riche du monde et propriétaire de Brancroft Industries... pour son propre compte. On le voit ainsi bien vivant. Durant le pilote seulement, un autre acteur interprète le personnage de Takeshi Kovacs, Will Yun Lee, suggérant que la série pourrait jouer sur différentes temporalités. Si elle se limite à l'action dont abuse la bande-annonce, on pourrait douter du potentiel de la série. Elle est pourtant inspirée d'une oeuvre science-fiction de Richard K. Morgan, dont Wikipédia vous donne ici le synopsis : une histoire alléchante et un univers riche semblent à portée de caméra.

Inspirée par Blade Runner et Black Mirror ?