Le film sort le 20 septembre en France. Au vu du nombre d’articles déjà publiés à son sujet, vous devez certainement réaliser que Cult’n’Click est plus qu’enthousiaste à l’idée de retrouver le clown Pennywise martyriser la ville de Derry. Cette nouvelle adaptation de l’œuvre de Stephen King est à double tranchant : elle doit se distinguer parmi une affluence actuelle de films et séries basés sur les livres de King (The Mist, Mr. Mercedes, La tour sombre) tout en s’appuyant sur de jeunes acteurs dont l’alchimie à l’écran n’était pas assurée lors de leur casting. Regardez leurs interviews et force est de constater leur talent naturel face à la caméra, particulièrement Jack Dylan Grazer (Eddie), Finn Wolfhard (Richie le binoclard et Mike dans Stranger Things, quelle coïncidence) et Jeremy Ray Taylor (Ben le garçon rondelet).
De gauche à droite : Stanley, Eddie, Richie, Mike, Bill, Beverly, Ben
Bien que le groupe d’enfants confronté à la chose soit au cœur du film, deux personnages sortent du lot : Bill (Jaeden Lieberher) et Beverly (Sophia Lillis). Le devenir du frère de Bill, Georgie, est le fil rouge de l’histoire et c’est le courage de ces deux personnages qui tirent l’action face au danger et les font passer de l’adolescence à l'âge adulte. Pennywise est quant à lui interprété par Bill Skarsgård, l’un des huit enfants du célèbre acteur suédois Stellan Skarsgård (Good Will Hunting, Melancholia, Thor), quatre d’entre eux étant acteur : Alexander (La légende de Tarzan), Gustaf (Vikings), Valter et Bill. Le clown de 2017 est assurément bien plus effrayant que la version des téléfilms de 1990. Sa haine, sa faim démoniaque de la chair et de la peur des enfants crèvent l’écran.
Le public américain a fait un excellent accueil au film avec une note actuelle de 8/10 sur IMDB et un score de 85% sur Rotten Tomatoes. Il faut évidemment prendre ces critères avec précaution mais assurément, le succès commercial est bien au rendez-vous. La recette mondiale du film est à ce jour de 330m$ pour un budget de 35m$. Elle fait de Ça la 3eme meilleure sortie de l'année aux Etats-Unis (123m$, derrière les 175m$ de La belle et la bête et les 147m$ des Gardiens de la galaxie). Andy Muschietti se voit donc assurer de réaliser la deuxième partie du film, situé 27 ans après la première. Exit les 80’s et les Six different ways de The Cure (dans la bande-son) et rendez-vous en 2015 pour plus de clowns édentés et de lavabos débordant de sang. On a hâte d’être mercredi et en 2018 pour cette seconde partie.