Quatre écoliers sont contraints de nettoyer le sous-sol de leur école. Dénichée dans le fatras d’une étagère, une vieille console de jeux vidéo leur offre d'incarner les personnages d'un jeu intitulé Jumanji. Et les voilà littéralement absorbés dans un univers sauvage à affronter tous les dangers dans la peau de leur avatar. Le synopsis de Sony évoque leur découverte de ce que "Alan Parrish a laissé il y a vingt ans", tissant un lien entre Jumanji : Bienvenue dans la jungle et le personnage incarné par Robin Williams dans le Jumanji de 1995.
Il s'agit donc d'une suite et pas un reboot du premier film. Exit le jeu de plateau mais les rhinocéros sont à nouveau présents. Les adolescents en quête d'identité deviennent adultes dans le jeu : Dr Smolder Bravestone, archéologiste et explorateur international (Dwayne Johnson) ; Franklin "Moose" Finbar, expert en armes et en zoologie (Kevin Hart) ; Pr Shelly Oberon, cartographe, déchiffreur et génie grassouillet (Jack Black) ; Ruby Roundhouse, combattante et tueuse d'hommes (Karen Gillan). Humour et action se mélangent dans ce qu'il promet de peu solliciter vos capacités cognitives.
Une touche de Jurassic Park, un peu de Tron, un rien de Lara Croft (le personnage de Ruby) et un soupçon de Freaky Friday : voilà une bande-annonce peu réjouissante. Le film sera peut-être sauvé par sa sortie durant les fêtes de fin d'année (le 20 décembre 2017), son trio comique pourtant de qualité et le sourcil en accent circonflexe du Rock. Et encore, l'échec récent de Baywatch (138m$ au box-office mondial) rappelle que le charisme de Dwayne Johnson n'est pas toujours synonyme de succès.
A la réalisation de Jumanji 2, Jake Kasdan, un habitué des comédies lourdes (Bad Teacher, Sex Tape). Ouch.